Procès de 32 militants anti-OGM Entre 3 et 6 mois de prison avec sursis
Le tribunal correctionnel d'Orléans a condamné jeudi 32 militants anti-OGM à des peines comprises entre trois et six mois de prison avec sursis pour avoir participé au fauchage de parcelles de maïs transgénique dans le Loiret en 2006.
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Le délibéré a été accueilli dans le calme par les 32 militants soutenus par une cinquantaine de sympathisants. Trois prévenus, pour lesquels la procureure Dominique Puechemaille avait demandé le 27 février trois mois de prison ferme, ont été condamnés à 6 mois avec sursis, soit 4 mois pour le fauchage et 2 mois pour le refus de prélèvement d'empreinte génétique. Ils avaient déjà été condamnés dans une affaire similaire.
Deux autres faucheurs volontaires, déjà condamnés dans une affaire semblable, ont écopés, eux, de 4 mois de prison avec sursis. Il avait été demandé deux mois ferme à leur encontre. Les 13 militants qui avait participé au fauchage et refusé un prélèvement d'empreinte génétique se sont vus infliger cinq mois avec sursis, soit 3 mois pour le fauchage et 2 mois pour le refus de prélèvement. La procureure avait requis six mois avec sursis.
Enfin, les 14 autres ont écopé de trois mois de prison avec sursis pour fauchage, soit un mois de moins que ce qui avait été requis. Dans la nuit du 13 au 14 août 2006, les 32 militants anti-OGM avaient été interpellés puis placés en garde à vue après la destruction d'un champ d'essais de maïs génétiquement modifié de 3.000 m2 appartenant à la compagnie Monsanto à Villereau (Loiret).
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